BienVu #1 : Le no-code expliqué à ma grand-mère.
Aujourd'hui nous allons parler des dernières actualités du no-code, des nouveautés chez Bienfait et surtout de cette tâche fort complexe : expliquer le no-code à ses grands-parents !
🆕 L’actualité du no-code
Adobe acquiert Figma pour 20 milliards de dollars.
C’est l’info qui secoue l’univers du no-code depuis quelques semaines. Le géant américain Adobe a finalisé le rachat d’un de ses principaux concurrents. Il y a eu beaucoup de réactions dans la communauté et nous avons aimé l’analyse financière de ce rachat par Yoann Lopez dans Snowball.Webflow lance Logic, sa propre plateforme d’automatisation
”Une nouvelle façon d’automatiser votre site web”, c’est avec cette promesse que Webflow introduit Logic auprès du public. Avec Logic (et Memberships encore en Beta), Webflow va venir concurrencer Bubble sur la création d’application web. Intéressant de voir le chemin parcouru par Webflow (du design vers l’automatisation) versus le chemin inverse qu’a réalisé Bubble.Canva se lance dans la création de sites web.
”Simples, puissants et efficaces” c’est avec ces trois mots que Canva introduit sa nouvelle fonctionnalité lors de l’édition 2022 de Canva Create. La plateforme promet de rendre la création de site internet plus facile que jamais. “Un outil de plus pour créer des sites” peut-on entendre, mais Canva a une longueur d’avance tant ils ont pris des parts de marché sur la création graphique. En savoir plus ici.
✅ Les nouveautés Bienfait
Notre nouveau site internet est en ligne et franchement on est fiers ! 🤌🏻
Nous avions réalisé notre premier site en février pour notre lancement et nous avons décidé de le revoir cet été afin qu’il soit plus aligné avec notre positionnement et notre vision du no-code.Bien Lire : notre blog prend forme petit à petit !
Cette semaine on a parlé de la refonte de site internet (histoire de rester dans le thème), d’automatisation avec Zapier et des meilleures plateformes pour trouver un expert no-code.Nous avons ouvert un nouveau sujet qui nous touche tout particulièrement : quel est l’impact carbone des outils no-code ?
Suite à notre post sur LinkedIn, nous avons eu de nombreux échanges avec des acteurs du no-code (experts, grands groupes et éditeurs d’outils). D’ailleurs, si vous voulez participer à la conversation, vous pouvez prendre rendez-vous avec Simon.
🌍 Le conseil no-code & climat
Réduire son impact carbone ne commencerait-il pas par la vidéo ?
Le contenu vidéo est extrêmement lourd en matière de puissance de calcul. Encore plus si la résolution est haute (Full HD, 4K, 8K). Un bon moyen de réduire le bilan carbone d’une vidéo est de ne pas la lancer automatiquement à l’ouverture d’une page. Si vous sollicitez un clic de la part de l’usager pour lancer une vidéo, vous vous assurez de dépenser de l’énergie uniquement pour les personnes intéressées.
✍️ Le sujet de la semaine
Vous aussi, vous avez déjà passé un temps fou à expliquer la nature de votre travail à vos grands-parents ? Compliqué, n’est-ce pas ? Au moment d’investir le secteur émergent du no-code, on s’est tous dit chez Bienfait qu’il faudrait user de nouveaux stratagèmes pour faire passer la pilule en douceur.
“Grand-mère, le no-code c’est… Tu vois, c’est comme… Euh… Napoléon ? Non, non rien à voir.”
Pas facile. Alors comme on est sympa, on s’est dit qu’on allait tout bien expliquer, tout noter et vous partager notre définition du no-code en version simplifiée, pour les 7 à 77 ans.
De code, à no-code.
Bon, on vous laissera le soin d’expliquer à vos grands-parents comment fonctionne le numérique et comment on peut activer le retardateur de l’appareil photo sur leurs smartphones, de notre côté on va se concentrer sur le code et le no-code.
Le code, c’est une langue comme une autre.
Pour faire simple, le code c’est le langage des machines. C’est ce qui permet à l’humain de demander aux machines (ordinateurs, téléphones, voitures, etc.) des actions précises, comme allumer un téléphone lorsqu’on appuie sur son bouton ON par exemple. Si vous avez vu Matrix, vous devez savoir de quoi on parle. Si vous n’avez pas vu Matrix, regardez-le.
C’est à ce moment que vous vous dites : “Mais c‘est étrange, je n’ai jamais croisé quelqu’un qui parlait cette langue…” C’est normal. D’abord parce que c’est une langue écrite et non parlée. Ensuite, parce que ceux qui écrivent du code sont peu nombreux.
Pourtant le monde connaît un besoin en code extrêmement important. Il ne faut d’ailleurs pas chercher très loin pour comprendre que le code nous entoure quotidiennement et nous assiste dans quantité de tâches :
Vous prenez un avion ? C’est du code qu’il lui permet de décoller et de se maintenir en vol (en partie du moins).
Vous montez dans une voiture ? C’est du code qui lui permet de vous afficher sa vitesse, d’allumer la clim ou de connecter votre téléphone pour écouter le dernier album de votre chanteur préféré.
Vous allumez la télé ? Du code, encore du code.
Vous cuisinez un délicieux gâteau au chocolat ? C’est du code qui gère le mode de cuisson de votre four (ça, ça devrait parler à vos grands-parents).
Bref, sans code, on n’irait pas très très loin. C’est une composante essentielle des objets technologiques qui nous entourent. On s’attendrait donc à ce que ce soit une compétence généralisée, accessible et détenue par une grande partie de la population. On ne pourrait pas être plus dans le faux.
En 2021, on estimait à 0.3% la part de la population mondiale qui maîtrise cette compétence. Un chiffre absolument ridicule comparé à la demande dans ce domaine.
Alors certains ont eu l’idée de créer des outils un peu spéciaux. Des outils sans code, enfin pas tout à fait. C’est là que ça se corse.
Le no-code, c’est comme des legos.
Tout le monde a déjà eu un Lego dans sa main. Même nos grands-parents (merci les petits enfants), alors ça nous a semblé être une bonne base pour expliquer notre job. Reprenons dans l’ordre.
Si le code était des legos, les développeurs (les polyglottes qui parlent et écrivent le langage des machines) seraient les personnes qui créent ces legos. Ceux qui possèdent les plans techniques des briques, qui créent des moules pour fabriquer les pièces et qui décident de la couleur, de la forme et des matériaux.
Ils peuvent donc à la fois construire des briques simples (un lego carré ou rectangulaire), et à la fois des briques plus complexes (un rectangle plat avec un imprimé dessus, un bloc rond, etc.). Ainsi, les briques simples serviront à accomplir des tâches simples (créer un site internet), tandis que les briques complexes accompliront des tâches complexes (envoyer Neil Armstrong sur la Lune).
À la différence du code où l’on fabrique nos pièces, le no-code consiste à utiliser des briques simples, des briques déjà construites, afin de les assembler de manière à créer une nouvelle forme, potentiellement plus complexe. C’est un travail d’assemblage et de recherche, plus qu’un travail de fabrication pure.
Considérons que chaque brique de lego représente un outil no-code ou une fonctionnalité d’un outil no-code. De cette manière, on utilisera parfois des briques simples. Pour créer un site internet par exemple, on utilisera la brique Webflow. Pour créer une base de données, on utilisera la brique Airtable. Et ainsi de suite.
Mais on peut aussi avoir des projets plus complexes. Des projets où l’on aura besoin de plusieurs briques différentes. C’est là que le jeu commence. On utilisera alors plusieurs briques et on cherchera la meilleure façon de les assembler pour que le résultat final ressemble le plus possible à ce que l’on avait imaginé. En partant d’une base fixe - la brique de lego - on est donc en mesure de créer tout et n’importe quoi (enfin presque). C’est là une partie de la puissance du no-code car sa seule limite réside finalement dans la capacité créative de celui qui manipule les briques.
Pour résumer, on peut donc dire que le code revient à créer à chaque projet une nouvelle brique de Lego. Une brique qui n’existait pas auparavant. Tandis que le no-code revient à assembler différentes briques de Legos déjà conçues, pour construire une nouvelle forme.
Des Legos bien faits.
Chez Bienfait, on parle beaucoup de legos, on en dessine beaucoup aussi d’ailleurs. Et ce n’est pas pour rien. On retrouve dans le no-code ce côté créatif, petites mains, et la débrouillardise qui caractérise tant les enfants face à leurs premières créations. C’était l’une de nos volontés lorsque nous avons créé notre agence : replacer la créativité au centre du processus projet.
Quand on ouvre notre boîte à outils, on ouvre une gigantesque boîte de legos où les pièces éparses se mélangent. On se remémore ces heures passées à chercher la bonne brique, la bonne taille, la bonne couleur, la brique qui changerait tout dans notre construction. Ici on cherche le bon outil, celui qui sublimera le projet de notre client.
Alors finalement, notre travail c’est de la recherche, de la construction, de l’itération. Mais c’est aussi un retour en enfance et une place immense laissée à la créativité.
Découvrir Bien Lire : le blog dédié au meilleur du no-code 📰